mardi 15 avril 2008

Du plastique à partir de maniocs ou de pommes de terre


Du plastique à partir de maniocs ou de pommes de terre


Deux découvertes récentes montrent qu'il est possible de produire un plastique biodégradable à partir de tubercules, comme le manioc ou encore la pomme de terre.Dans le premier cas, des chercheurs japonais et indonésiens ont travaillé à partir de manioc Manihot esculenta, qui est la deuxième culture la plus répandue en Indonésie après le riz. Jusqu'à présent, les tentatives pour tirer un matériau plastique de cette plante furent des échecs, en raison de la quantité importante d'eau contenue dans le manioc, et sa tendance à pourrir rapidement.


Un partenariat entre l'Université d'Agriculture et de Technologie de Tokyo et l'Agence Indonésienne des Technologies Appliquées a permis de remédier à ces problèmes. Les racines de manioc sont moulues puis incorporées dans une solution où une enzyme produit de l'acide lactique. L'acide lactique va être ensuite récupéré puis chauffé afin de produire un plastique biodégradable.Mais la pomme de terre Solanum tuberosum peut aussi servir à la fabrication de matières plastiques. Une équipe de l'Université de Tokyo, menée par le professeur Hiroaki SHIMADA, a réussi à synthétiser du polyhydroxybutyrate (PHB) dans une pomme de terre, à la suite d'une manipulation génétique.


Le PHB est un polymère appartenant à la famille des polyesters; il est produit naturellement par de nombreux micro-organismes. Le PHB possède des propriétés physiques très intéressantes, similaires à celle du polypropylène (haut point de fusion...), et il est rapidement biodégradable. Ses deux points faibles sont sa fragilité et son coût de production élevé dû au fait que l'on est obligé de passer par une synthèse bactérienne.Les chercheurs ont donc extrait les gènes d'une bactérie productrice de PHB. L'équipe avait déjà réussi à exprimer ces gènes dans Arabidopsis thaliana (ou Arabette des dames) lors d'une expérience précédente. Cette fois-ci, ils sont parvenus à faire produire du PHB par la pomme de terre. Pour le moment, on retrouve environ 10 microgrammes de PHB par gramme de pomme de terre.


Les chercheurs estiment que si ils parviennent à franchir le seuil des 150 microgrammes par gramme, la culture de plants de pomme de terre génétiquement modifiés pourra concurrencer la culture bactérienne classique.Du fait de sa fragilité et de sa biodégrabilité, le PHB peut être utilisé dans l'industrie alimentaire, mais aussi comme "Drug Delivery System" (ou DDS) ou comme support de reconstruction tissulaire.

L'acier


L'acier

La collecte et la valorisation sélectives des emballages propres en tôle d'acier et en fer-blanc (tôle d'acier recouverte d'une couche d'étain protectrice contre la corrosion) sont judicieuses au plan écologique (écobilan). Elles permettent d'économiser l'acier et l'étain. La consommation d'énergie est réduite de 60% et la pollution de l'air de 30% par rapport à l'élimination et à la fabrication de nouveaux produits.

BONUS
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Composition des aciers
On distingue plusieurs types d'aciers selon le pourcentage de carbone qu'ils contiennent :

les aciers hypoeutectoïdes (de 0,0101 à 0,77% de carbone) qui sont les plus mous ;
les aciers eutectoïdes (0,77% de carbone) ;
les aciers hypereutectoïdes (de 0,77 à 2,11% de carbone) qui sont les plus durs.
La structure cristalline des aciers à l'équilibre thermodynamique dépend de leur concentration (essentiellement en carbone mais aussi d'autres éléments d'alliage), et de la température. On peut aussi avoir des structures hors équilibre (par exemple dans le cas d'une trempe).

La structure du fer pur dépend de la température :

en dessous de 721°C et au-dessus de 1 400°C le fer (fer α) a une structure cristalline cubique à corps centré (structure cristalline à température ambiante) ;
entre 721°C et 950°C jusqu'à 1 400°C le fer (fer γ) a une structure cristalline cubique à faces centrées

Pneus et Environnement tout un cochemar


PNEUS ET ENVIRONNEMENT TOUT UN COCHEMAR
Le caoutchouc naturel est rendu plus rigide, stable aux Ultraviolets, résistant au sel de déneigement par des additifs parfois toxiques. Les vieux pneus sont source potentielle d'incendies toxiques, de moustiques susceptibles de véhiculer de virus tels que le Chikungunya). Brûler des pneus produit beaucoup d'énergie, mais également une forte pollution.
Le rechapage est possible et courant dans certains pays depuis longtemps pour les pneus de camions et gros engins de chantier public (Il produit des pneus 40 % moins cher). Mais le recyclage intégral de la ferraille et du caoutchouc nécessite des filières organisées et des matériels sophistiqués.
Le brûlage des pneus à l'air libre ou ailleurs qu'en incinérateur spécialisé est interdit dans la plupart des pays. Le pneu broyé est parfois brûlé dans les fours de cimenterie. Il existe de par le monde de nombreuses décharges de pneus.

Des
récifs artificiels à base de pneus ont été tenté, sans succès en raison de la toxicité des matériaux, et du fait qu'il est facilement balayé lors des tempêtes. Ils peuvent par contre trouver une application de protection, comme c'est le cas du procédé « Pneusol », mis en place pour protéger des chutes de pierres la station d'épuration Amphitria.

Les pneus s'usent et perdent peu à peu de leur matière sur les routes. Le
cadmium qu'ils contiennent et d'autres composants concourent à la pollution routière.
En France, l’abandon dans la nature ou le brûlage à l’air libre en sont interdit, et les fabricants (ou importateurs) doivent procéder à l’enlèvement et au traitement des pneus usagés, mais ces textes ne concernaient pas les stocks d'avant 2004 (114 dépôts d'environ 242 000 tonnes de pneux). En Février 2006, un nouvel accord interprofessionnel signé par
Nathalie Kosciusko-Morizet vise le traitement (sur 6 à 8 ans, pour un coût estimé de 7 millions d’euros) des 80 000 à 100 000 t de pneus qui restent à traiter en France.